Découvrez notre Maison d'édition
Participer au Vent est la maison d’édition associative qui arpente d’autres possibles. Notre ambition est de porter et transmettre des récits, des pensées et des pratiques authentiques.
C’est aussi l’aventure d’auteurs qui veulent offrir aux créatifs le cadre idéal pour créer et vivre de leurs arts.
Notre histoire
Ce projet est né de la volonté de Tamakeapa (John PEIREMANS) et Black Yeti (Samuel LOUART) de créer un cadre rendant possible la réalisation de contenus culturels originaux.
Collaborant depuis plusieurs années, notamment sur les outils de clarté de John (Le jeu des 7 interlocuteurs), ils souhaitent étendre la synergie de leurs compétences et collaborer artistiquement.
L’enjeu majeur est de créer un cadre sécurisant et épanouissant favorisant la créativité des auteurs et la diffusion qualitative de leurs œuvres.
La Maison d’édition Participer au Vent, à statut associatif, a été créée en juin 2024.
Nos valeurs
Participer au Vent est une entité bienveillante dans sa conception de l’altérité avec un regard curieux sur l’autre et une approche créative de la vie et de la relation. Elle a besoin de proposer à son public une vision alternative et originale de la réalité reposant sur l’épanouissement, la sincérité, le partage et la responsabilité…
Elle est symbolisée par Tatoom, un esprit des Vents joueur et espiègle.
Dans ses activités, elle concilie nécessaire production avec limitation des impacts. Engagée pour la préservation et le respect du vivant, elle ne prélève que le strict minimum dont elle a besoin et renonce si le calcul bénéfice-risque est défavorable à la Mère Terre.
Notre fonctionnement
Participer au Vent fonctionne selon le principe communautaire, non hiérarchique et par engagement mutuel. Cela signifie que :
- nous souhaitons créer une véritable communauté de récit et de partage de sens ;
- les auteurs sont les seuls décisionnaires en ce qui concerne le contenu de leurs créations ;
- chaque auteur participe à l’ensemble du processus d’édition de son ouvrage ;
- le financement des œuvres est uniquement assuré par des campagnes de crowdfunding. Si la communauté n’adhère pas au projet, alors celui-ci est abandonné.
Les fondateurs de Participer au Vent
Tamakeapa
Pendant les dix-huit premières années de sa vie, John cherche en vain à appartenir à un groupe, un clan, un ensemble d’individus qui partagent une histoire dans laquelle il se reconnaît. Il explore ainsi une multitude de récits sans jamais trouver celui dans lequel il peut être lui-même.
C’est lors d’un échange culturel entre la Belgique et l’île de la Réunion, en 1998, qu’il rencontre enfin une personne dont la vision du monde lui semble familière.
Gladys devient très vite sa femme et le monde qu’elle porte ouvre peu à peu les zones de lui-même qu’il avait appris à enfuir pour correspondre, se fondre dans les histoires des autres.
Depuis, John considère l’humain comme un territoire dont la plupart des terres sont rendues inaccessibles par l’étroitesse des récits qui l’habitent.
Il se lance le défi de faire de sa vie une véritable exploration et part à la conquête de ce qu’il nomme ses terres indigènes.
Sur ce chemin initiatique, il rencontre des personnages incroyables dont il ne saura jamais s’ils étaient fous, sages ou les deux. Petit à petit, sa vie se met à répondre plus aux codes du conte qu’à ceux de la raison.
En 2019, la maladie devient pour John une interlocutrice privilégiée.
Elle lui enseigne l’art de réunir les conditions nécessaires au déploiement du vivant et l’emmène sur des terres qui lui étaient totalement inconnues jusque-là.
Un an plus tard, lorsqu’il se redresse, il crée la roue des 7 directions indigènes et le jeu des 7 interlocuteurs dont Gladys réalise toutes les illustrations.
C’est à ce moment-là qu’il rencontre Samuel, celui qui donne une forme aux pensées et qu’il devient naturellement le graphiste du jeu.
En 2022, il crée l’école de chamanisme concret et propose de transmettre les notions philosophiques fondées sur ses vingt-cinq années d’explorations.
Au fil du temps, sa collaboration avec Gladys et Samuel devient l’écosystème favorable dans lequel les trois amis réalisent qu’ils peuvent aller plus loin. Ils perçoivent ensemble que, dans un récit resserré sur lui-même, les visions originales, poétiques, audacieuses, différentes font sens lorsqu’elles sont portées à la connaissance du monde. Et qu’elles deviennent des visions vivantes lorsqu’elles participent à enrichir la subjectivité, l’imaginaire collectif et contribuent à rendre le monde plus grand dans les yeux des humains.
En juin 2024, ils décident de faire leur part et fondent la maison d’édition PARTICIPER AU VENT.
Black Yeti
Si je devais vous conter le début de l’aventure, je citerais une phrase qui m’accompagne depuis fort longtemps : “j’espère mourir dans une autre société que celle qui m’a vu naître”.
C’est important de mourir serein.
Bien entendu, c’est important aussi de vivre en harmonie avec ses aspirations. Les miennes sont fort nombreuses et la vie m’a largement comblé.
Les rêves aussi sont des compagnons de vie importants. Ils nous aident à ne pas oublier les chemins que l’enfant, que nous étions, souhaitait emprunter. Parmi ceux-ci, un sentier sinueux me rappelle sans cesse à lui : le longcourci de la création de mondes. C’est le chemin du conte, de l’imaginaire, de la parabole…
Je me suis souvent détourné du sentier, et c’est pour cela que c’est un longcourci, un chemin particulièrement détourné et sinueux pour atteindre une destination. J’aime beaucoup ce mot inventé par mon fils Jonas. Je l’aime parce qu’il nous rappelle que le parcours est l’essence de la quête, l’objectif n’en étant qu’un aboutissement parfois teinté de nostalgie. Il nous conforte aussi dans l’idée que le meilleur des chemins n’est pas forcément le plus court.
Et cela tombe bien, car mon cheminement sur les traverses de la créativité a été particulièrement irrégulier et sporadique. Je l’ai même abandonné durant plus d’une décennie, me contentant de mettre en forme les mondes des autres.
Nul drame dans cet abandon, juste un contretemps pour suivre des leçons de vie indispensables pour mieux y revenir. Et de toute façon, un humain qui partage la vie d’une fée n’est jamais réellement perdu.
Cependant, il était temps…
Il était temps que je remette les pieds sur le sentier des contes, que je donne vie aux mondes qui grondent en moi, que je m’exprime sans chercher à atteindre d’autres buts que de donner corps à mes songes.
Dans ce cheminement, la rencontre avec John a été un catalyseur.
En partie en raison de sa capacité à redéployer sa réalité autant de fois que nécessaire pour atteindre ses objectifs sans atermoiement ou procrastination inutile.
En partie, parce que nous partageons une même vision de la folie humaine et de la nécessité de proposer d’autres récits pour retrouver notre place dans le cycle du vivant.
En partie, enfin, parce qu’une amitié est née qui crée le contexte propice à la création.
Nous y voilà donc, aux premiers pas d’une nouvelle étape au cœur des contrées foisonnantes de l’imagination et des histoires extraordinaires. Comme le veut la tradition, les embûches seront nombreuses et le risque de se perdre dans les marigots bien réel.
Mais qu’importe, haut les cœurs ! Nulle aventure n’existe sans de bons méchants et de vilains coups du sort !